Ce samedi 18 janvier, ActuKoncerts était présent à la LDLC Arena de Lyon-Décines pour assister à la tournée « Towards the Light » d’Ateez. C’est dans une salle comble que s’est déroulé ce spectacle exceptionnel, offrant une soirée mémorable à tous les ATINY présents. Retour sur une prestation époustouflante.
Le Show Commence
Avant même le début du concert, l’ambiance était déjà électrique. Les écrans diffusaient des clips du groupe pour préparer les ATINY, qui répondaient en chœur aux rythmes des chansons. Les bannières, drapeaux et lightsticks illuminaient la salle, et certains fans ne passaient pas inaperçus – un clin d’œil à toi, l’ATINY avec une serviette à l’effigie de Seonghwa !
À 19h30 précises, et avec une légère avance pour éviter de croiser les supporters de l’OL jouant au Groupama Stadium, les lumières s’éteignent. Les danseurs, premiers à apparaître sur le catwalk, offrent une performance saisissante qui plonge immédiatement la salle dans une tension palpable. Puis, sous une pluie d’artifices, Hongjoong, Seonghwa, Yunho, Yeosang, San, Mingi, Wooyoung et Jongho font une entrée spectaculaire, habillés de blanc et sublimés par des tenues scintillantes. Quelle joie de les voir au complet ! En effet, bien que Wooyoung ait annoncé la reprise de ses activités le 14 janvier, les ATINY redoutaient de le voir absent pour raisons médicales.
Dès les premières notes de Crazy Form, Say My Name et Win, la température monte d’un cran. Jongho et Mingi marquent les esprits avec des performances vocales impressionnantes, tandis que des jets de flammes ajoutent une chaleur littérale à l’excitation ambiante. Dès le départ, Ateez montre qu’ils sont là pour impressionner avec une parfaite maîtrise de leurs chants, danses et effets visuels.

Un périple de l’ombre à la lumière
La thématique de la tournée se dévoile progressivement : aider Ateez à retrouver la lumière dans un univers chaotique. Les danseurs, vêtus de noir, plantent le décor et annoncent un voyage semé d’embûches. Les membres se retrouvent tour à tour kidnappés, enchaînés : Hongjoong et Yunho disparaissent sous nos yeux, tandis que San, en costume noir et chemise blanche, offre une performance hypnotique rappelant un pantin désarticulé.
Yeosang, quant à lui, est emprisonné, et les autres ne sont pas épargnés non plus, leurs ailes brisées – réalisées avec des effets visuels plus que convaincants – les empêchant de fuir. Mais la montée en puissance culmine avec This World, où Hongjoong, drapé dans une cape, semble reprendre le contrôle d’un geste de la main. Le groupe est désormais prêt à affronter l’obscurité.
Quand l’Arena devient un brasier : Wake Up et Guerrilla
On le sait, Ateez est réputé pour l’intensité de ses performances, et Wake Up en a été la preuve éclatante. Dès les premières notes, le groupe a tout donné, faisant entrer la foule en délire. Ce rêve éveillé, porté par les voix puissantes de Jongho et une mise en scène spectaculaire, était sublimé par des jeux de lumière rouge, des danseurs et des artifices. La chorégraphie captivante avec le ruban rouge dont San essaye de se défaire, a ajouté une profondeur visuelle.
Et que dire de l’arrivée de Seonghwa, se couvrant les yeux dans un geste théâtral ? À cet instant, plus de la moitié de la salle semblait sous le charme, totalement captivée. Si l’atmosphère était déjà brûlante, après cette prestation, on aurait cru être transportés en plein désert.
Mais pas le temps de souffler : Ateez enchaîne avec Guerrilla, et l’énergie atteint son paroxysme. Comment résister à l’appel d’une telle intensité ? Les gradins tremblaient sous les chants de « Break the Wall », et il n’est pas exagéré de dire que les secousses de cette performance ont peut-être été ressenties jusqu’au match du Groupama Stadium. Fidèles à leur réputation, les fans français n’ont pas manqué une occasion de donner de la voix, accompagnant le groupe avec une ferveur inégalée.


Des moments plus intimes : solos, duos et trios
Bien que le groupe brille en tant qu’ensemble, certains moments solos ou en petits groupes ont offert des instants mémorables. Hongjoong, guitare à la main, ouvre une parenthèse musicale, tandis que Wooyoung, San et Yeosang séduisent avec une prestation sensuelle sur It’s You. Yunho et Mingi, quant à eux, présentent Youth, une ode émouvante à la jeunesse – qui se veut belle mais difficile –, renforcée par leur complicité évidente qui se termine par un « I love you » de Mingi. Jongho, fidèle à sa réputation, atteint des notes vertigineuses sur Everything, transportant le public dans un autre univers. Pour finir, le célèbre duo Hongjoong et Seonghwa a littéralement enflammé la salle avec leur rap sur Matz. Leur performance, ponctuée d’un interlude journalistique hilarant, a déclenché des éclats de rire dans l’Arena. Entourée de fumée et portée par une énergie électrisante, la foule s’est mise à bouger la tête d’avant en arrière, totalement emportée par le rythme.


Ice On My Teeth or Work ?
Pendant l’attente dans la file, les ATINY discutaient avec effervescence de la setlist. Une question revenait sans cesse : Ice On My Teeth serait-elle interprétée ? Et si oui, au détriment de quelle chanson ? Les hypothèses allaient bon train, certains redoutant que le groupe doive sacrifier un classique pour inclure cette chanson tant attendue.
L’excitation a atteint son comble quand le décor a changé, dévoilant un bar d’inspiration western. Alors que tout le monde s’attendait à Work, c’est finalement Ice On My Teeth qui a démarré, déclenchant une vague d’euphorie. Les ATINY, parfaitement synchronisés, ont chanté à l’unisson, scandant les noms de Hongjoong, Seonghwa, Yunho, Yeosang, San, Mingi, Wooyoung et Jongho, qui résonnaient dans la salle.
Le show a continué avec Arriba, une performance aux saveurs latines qui a fait bouger tout le monde. Les verres se sont levés, tandis que Yeosang a livré une de ses meilleures performances solo, captivant l’audience avec sa danse impeccable.
Mais une question persistait : Work avait-elle été sacrifiée pour laisser place à Ice On My Teeth ? Le doute planait alors que les chansons s’enchaînaient, jusqu’à ce que Work fasse finalement son apparition, confirmant que Turbulence avait été écartée cette fois-ci. Bien sûr, avec un show de 2h30, il est impossible pour Ateez de tout inclure.
Petit regret : le projet des bannières, qui étaient censées être hissées lors de Turbulence, n’a malheureusement pas fonctionné comme prévu en raison de son retrait de la setlist. Mais félicitations à la créatrice ! Les bannières, magnifiques, restent un précieux souvenir physique de cette soirée.
Ateez, des grands enfants : Moments de complicité et de folie avec les fans
Ateez sont de véritables grands enfants, ils n’hésitent pas à inviter leurs fans à partager chaque instant avec eux. Un exemple parmi tant d’autres : pendant Dancing like Butterfly Wing, Yunho et Wooyoung se sont amusés à faire une petite danse sur le côté de la scène, un moment qu’on qualifiera sans hésiter de must-see du concert. Jongho, quant à lui, a perdu à pierre-papier-ciseaux face aux autres membres et a été contraint de présenter la chanson suivante, dans un éclat de rire général. Mingi a, lui, sauté de la scène pour rejoindre les fans dans la fosse, tandis que Seonghwa s’est amusé avec un canon à fumée– Pendant ce temps, Yeosang s’intéressait aux pancartes des ATINY, ajoutant une touche encore plus personnelle et chaleureuse à l’ambiance. Ces petits moments ont permis de montrer à quel point les membres d’Ateez restent des enfants dans l’âme, toujours proches de leurs fans, avec une camaraderie palpable.
Les membres ont parfaitement saisi l’utilité du catwalk à Lyon, interagissant sans relâche avec le public et enchaînant les chorégraphies à chaque occasion. On retiendra également Wooyoung, avec ses pancartes après Arriba, qui ont fait sourire tout le monde, notamment celle où il demandait : « Atiny, are you having a good time? » , « Captain, water please? » ou encore « ATINY make some noise » nous incitant à crier aussi fort que possible.
Yunho, toujours prêt à relever des défis, s’est même essayé au français, et à chaque changement de couleur de la tour de contrôle, il était là, annonçant la couleur (bleu, vert, rose, etc.), tout fier de son accent, et nous aussi ! Bien sûr, impossible de ne pas mentionner Mingi, notre rappeur, qui a lancé un “Très bien, très bien” avec un accent américain parfaitement assumé, et un clin d’œil à Jul en reprenant son geste mythique.
Enfin, on se souviendra de Hongjoong, qui a essayé de faire harmoniser la foule sur le nom de la ville, « Lyon », étage par étage, avec quelques fausses notes, mais un enthousiasme contagieux qui a mis le feu à la salle.
Clôture inoubliable : Dream Day et Utopia
Avant de clore ce show avec Dream Day et Utopia, les membres sont remontés sur scène, arborant une nouvelle tenue soigneusement choisie. Ils ont partagé leur émotion avec le public, soulignant que Lyon marquait la première étape de leur tournée européenne, un moment qu’ils chériront longtemps.
Ils ont également évoqué leur décision d’intégrer Ice On My Teeth dans la setlist, une chanson qu’ils savaient très attendue par les fans. Le groupe a exprimé combien ils avaient attendu patiemment avant de pouvoir revenir en Europe, et ont pris un instant pour remercier chaleureusement les ATINY pour leur soutien indéfectible tout au long du concert. Et pour finir sur une touche pleine de tendresse, Yunho a lancé un “Je vous aime beaucoup”, un simple mais sincère message qui a fait fondre tous les cœurs présents dans la salle.
Les lightsticks, omniprésents tout au long du concert, ont porté l’énergie de la salle. Ateez était visiblement ravi de performer pour la première fois à Lyon, et leur présence a fait vibrer le plancher de l’Arena. La soirée fut un véritable succès, et chacun des ATINY présents est ressorti de cette expérience avec des souvenirs qu’ils n’oublieront pas de si tôt.


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